Les aides pour une femme enceinte
En France, les femmes enceintes peuvent prétendre à des aides financières. Toutefois, la première condition sine qua non est qu’elle doit déclarer son état et se soumettre aux examens prénataux.
Le congé de maternité
Une femme enceinte et qui travaille bénéficie d’un congé de maternité, un temps de repos accordé avant et après son accouchement, respectivement de six semaines et de dix semaines. Durant ce laps de temps, elle perçoit les indemnités journalières de maternité, octroyé par la Sécurité Sociale. Cependant, elle doit avoir rempli certaines conditions pour y accéder.
Conditions pour prétendre au congé de maternité
Une femme enceinte salariée doit avoir à son actif au moins 200 heures de travail, et ce, durant les 3 mois avant la conception, ou durant les 3 mois précédant le congé de maternité pour pouvoir en bénéficier. Toutefois, si elle peut prouver qu’elle a cotisé à la Sécurité Sociale au cours des six mois précédant sa grossesse ou de son congé de maternité sur un salaire représentant 1015 fois le montant du SMIC, elle peut aussi y prétendre. Cependant, il est très important de noter que l’immatriculation à la Sécurité Sociale doit avoir eu lieu au moins 10 mois avant la date probable d’accouchement.
Aides aux femmes enceintes sans ressources ou de ressources précaires
Les femmes enceintes et n’ayant qu’une ressource réduite ou pas du tout peuvent accéder au Revenu de Solidarité Active ou RSA, qui leur garantit un revenu minimum. Le RSA s’applique généralement aux femmes de plus de 25 ans, qui sont au chômage, mais le cas échéant, sa couverture peut s’étendre aux mineures, qui vivent encore chez leurs parents. Il a 3 catégories de RSA : RSA Socle, RSA Majoré et RSA d’Activité et leur détermination se fait en fonction de la situation familiale de la femme enceinte et leur application se fait jusqu’au 3ème âge de l’enfant à venir.